Vers l’autonomie psychocorporelle
La transmission des facteurs de stress dans la relation parent-enfant
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« De toutes les espèces animales, c’est chez l’humain que la période de soins nécessaires pour produire un être autonome est la plus longue et détermine le plus son développement, sa santé et son comportement futur. » Dr. Gabor Maté
Notes de lecture (voir Sources et Lectures ci-dessous):
Ressentir, comprendre et agir
Ressentir, comprendre et agir
La qualité de l’attention parentale, reçue pendant notre petite enfance, a grandement influencé la physiologie de la régulation des émotions et de l’anxiété chez nous comme adulte. Ceci a une incidence sur notre bien-être psychocorporel.
- Aucun facteur génétique ne permet d’expliquer complètement notre prédisposition psychocorporelle;
- Si la transmission se perpétue de génération en génération c’est surtout par notre propre comportement. Il est cependant inutile de nous blâmer ou d’invoquer la chaîne générationnelle. L’idée centrale est que la transmission est inconsciente et involontaire.
La tradition orientale voit le dérèglement physique ou émotionnel comme le symptôme d’un processus qui s’étend bien au-delà de l’individu et qui est induit par son environnement. Le degré d’adaptivité d’un individu est l’une des variables importantes dans l’apparition des problèmes. Pour influer sur le cours des choses, nous pouvons agir dans le présent.
- Le processus consiste d'abord à apprendre à ressentir ce qui se passe dans notre corps, puis à faire le lien avec nos émotions. Pour nous guider, dans les premiers temps, nous avons souvent besoin d’une aide extérieure.
De la petite enfance et jusqu’à aujourd’hui
Les enfants affectés par une personnalité insécurisée ne manifestent souvent aucun signe de détresse dans la petite enfance. Au contraire leur comportement dénote une pseudo-autonomie dont les conséquences psychocorporelles pourront se révèler ultérieurement.
Les enfants affectés par une personnalité insécurisée ne manifestent souvent aucun signe de détresse dans la petite enfance. Au contraire leur comportement dénote une pseudo-autonomie dont les conséquences psychocorporelles pourront se révèler ultérieurement.
- Les interactions émotionnelles positives stimulent la croissance des cellules du cerveau et des circuits nerveux du nouveau-né, processus au cours duquel sont libérées des hormones indispensables et autres substances bénéfiques dont les endorphines, la sérotonine, etc.
Les premières expériences conditionnent l’organisme et déterminent les croyances inconscientes que nous entretenons sur nous-même dans notre rapport au monde. On peut appeler cela la biologie des croyances.
- Quel que soit le processus envisagé, la clé est toujours le choix actif, libre et informé qui nous appartient comme individu, aujourd’hui. Le Shiatsu, comme discipline psychocorporelle, permet d’amorcer ce processus. Pour la future mère, mieux se connaître et mieux habiter son corps l’amène à mieux comprendre ce qui sera en jeu pendant sa grossesse et la petite enfance de son bébé.
Sources : C.Caldji & Al. « Maternal Care During Infancy Regulates the Development of Stress Reactivity … », Biological Psychiatry, vo l 48, no12, 1998. L. Miller & Al. “Intergenerational Transmission of Parental Bonding among Women”, Journal of American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, vol 36, 1997. B.H. Lipton, “Nature, Nurture and Human Development”, Journal of prenatal and Perinatal Psychology and Health, vol 16, no2, 1987. Dr. H. Selye, “Le Stress de la vie”, Paris, Gallimard,Lacombe, 1975.
Lectures recommandées : Dr. Gabor Maté « Quand le corps dit non », Montréal, Les éditions de l’homme, 2003.
Dr. J. Rosenberg & M. Rand,« Le corps, le soi et l’âme», Montréal, éditions Québec-Amérique, 1989.
Dr. J. Rosenberg & M. Rand,« Le corps, le soi et l’âme», Montréal, éditions Québec-Amérique, 1989.